





L'ensemble AKMOLA
KAZAKHSTAN

La musique kazakhe fait partie des musiques d'Asie centrale. Elle est l'un des lieux d'implantations majeures de la musique des steppes des bardes turcophones. La musique kazakhe est à la fois un reflet de la vie quotidienne, une mémoire du passé et une ouverture au monde des esprits aruakh. La musique traditionnelle est rurale et elle est colportée par les pasteurs nomades. Elle a des liens avec les musiques folkloriques des pays voisins : l'Ouzbékistan et le Kirghizistan.

Il existe un répertoire réparti entre divers styles de diverses régions et divers âges de la vie :
• l'enfance et ses berceuses est le domaine des femmes ;
• l'adolescence et ses chants de courtoisie sont l'apanage des hommes excentriques appelés sal ;
• l'âge adulte avec ses chants lyriques et ses odes est aussi chanté par des esthètes appelés seri.
Ce n'est qu'après avoir parcouru ces étapes que le titre d'akyn pouvait être donné à un jeune chanteur.
Ces akyns qui reçoivent en rêve leur don d'improvisation, sont des guérisseurs et des chamanes : ils chantent d'une voix gutturale des épopées, des sermons termeh (un « agglutinement » vocal improvisé), des odes maqtau et des chants de conseil tolgaw accompagnés au dombra ou au kobyz.
Leurs domaines de prédilection sont les chansons rituelles bet achar ou toï bastar pour les noces ou les fêtes toï.
Parmi les styles musicaux, on trouve encore le kobizovaia, le sibiz-govaia et le dombrovaia.
Enfin, il y a des chansons de deuil (joubatou) et d'annonce de bonnes nouvelles (souinchi). Ils se regroupent parfois pour faire des compétitions d'improvisations appelées aitys avec des chansons à thème social mais rarement politique, en représentant et défendant leurs tribus et ancêtres.

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